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Aïcha Snoussi

Diplômée de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis et de l’Université de la Sorbonne à Paris, Aïcha Snoussi s’intéresse dans son travail aux récits enracinés, à l’autorité des savoirs et des dynamiques de pouvoir qui façonnent l’histoire, dans une perspective queer. Elle adopte le dessin comme une pratique de prolifération qui occupe l’espace visuel et fusionne avec des installations faites de sculptures, d’objets et de matériaux organiques méticuleusement collectés, gravés et assemblés. Elle utilise la fiction et l’archive pour interroger l’histoire, les ruines,
la mémoire, les vestiges absents et les effacements, les normes de genre et les formes de résistance. La matière est manipulée dans une approche archéologique : creuser les couches d’une encyclopédie transformée en codex d’anti-savoir ou graver des ossements pour en extraire des contenus politiques et des langages singuliers. En brouillant les pistes de la réalité pour donner à voir les traces d’une histoire réinventée, Aïcha Snoussi développe une mythologie qui fait référence aux épisodes de notre histoire contemporaine tout en convoquant un faisceau de références intimes.

[•]Née en 1989 à Tunis, Tunisie[•]Vit et travaille entre Sète et TunisIG@aicha__snoussiWebhttps://aichasnoussi.comShare

Œuvre présentée

THEY CAN GO SWIMMING IN THE SEA أنا بعشـق البحر – 2023
Ancienne citerne, machines du Centre et leurs débris, cordages, tressage de fibres végétales, matériaux divers, son.
Création sonore : DON PAC
Collaboration : Olfa Trabelsi.
Équipe de travail : Mohamed Ayari, Ramzi Bahri, Badr Sayari

Le travail d’Aïcha Snoussi questionne les récits enracinés, l’autorité des savoirs et les dynamiques de pouvoir qui façonnent l’histoire, dans une perspective queer. Le dessin prolifère en occupant les espaces qui sont investis, et fusionne avec des installations faites d’archives, de sculptures, d’objets et de matériaux organiques méticuleusement collectés, gravés, assemblés. Dans sa pratique, l’outil du dessin prend la forme d’une lame qui ouvre et dépèce le papier, les concepts. Son travail questionne le rapport du dessin et de l’objet à l’histoire, aux mémoires, aux ruines, aux vestiges, aux normes de genre et aux formes de résistance.