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Jennifer Douzenel

Jennifer Douzenel est diplômée de l’École des Beaux-arts de Paris en 2009, d’un master 2 Arts et Sciences de l’Art Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2008 et d’un doctorat « Mesurer le monde » sous la direction de François-René Martin et Michel Verjux, programme SACRe Beaux-arts de Paris/ENS en 2017. Jennifer Douzenel travaille actuellement dans les ateliers Richelieu mis à disposition par la fondation La Fab — Agnès b.
Son travail, majoritairement des films tournés en voyage, mais aussi plus récemment des dérivés d’images photographiques, saisit le monde dans un instantané. Empreintes des enjeux de notre humanité, les œuvres contemplatives de l’artiste convoquent l’histoire de la peinture et tentent d’éveiller notre sensibilité à l’ailleurs. Dernièrement exposé notamment dans Regards du Louvre, Musée du Louvre, commissariat Donatien Grau, L’île intérieure, Fondation Carmignac, commissariat Jean-Marie Gallais, Out of the Blue, UNESCO, commissariat Anaël Pigeat, Bons baisers de Pékin, Musée Guimet, commissariat Henry-Claude Cousseau, Voyage Voyages, MUCEM, commissariat Christine Poulain et Pierre Nicolas Bounakoff, Par hasard, Friche Belle de Mai, commissariat Guillaume Theulière et Xavier Rey.
Actuellement, elle pilote pour ses fondateurs la Résidence Huet Repolt, Bruxelles.

[•]Née en 1984 à Paris, France[•]Vit et travaille à ParisFB@jennifer.douzenelIG@jenniferdouzenelWebhttp://www.jennifer-douzenel.comShare

Œuvre présentée

MIRAGE – 2023
Photographies imprimées sur verre et cimaises.
Dimensions :

Le travail de Jennifer Douzenel, majoritairement des films tournés en voyage, mais aussi plus récemment des dérivés d’images photographiques, saisit le monde dans un instantané. Après avoir sélectionné un motif ou un paysage éveillant son intérêt, l’artiste part à sa rencontre pour le capturer. Empreintes des enjeux de notre humanité, les œuvres contemplatives de l’artiste convoquent souvent l’histoire de la peinture et tentent d’éveiller notre sensibilité à l’ailleurs. 

En écho au geste artisanal, les photographies de la série Mirage apparaissent sous la trame de la sérigraphie sur verre. La palmeraie de Nefta, lieu de résidence de production de l’artiste, se donne à voir en paysage dépositaire de matières premières à transformer. Les lignes s’entremêlent, se frôlent et se tressent comme si, au fond, le geste artisanal était déjà présent, en attente, dans la nature. Sérigraphiées sur les deux faces de plaques de verre, matière constituée majoritairement de sable, les images s’animent dans des effets de transparence. Sur ces formats familiers, carte postale ou photographie de famille, la palmeraie menacée s’archive en un herbier. Métaphore des enjeux environnementaux, l’artiste nous livre ici un instantané de notre temps, entre force et fragilité.